Hortensia : décidément la fleur star de cette fin d'été.

Les coloquintes et autres citrouilles se dégradent vite quand elles sont conservées à l'intérieur. Alors, avant que ces gourdes pèlerines ne pourrissent, je les ai recouvertes de bandelettes de papier journal pour en garder la forme. Une fois le papier sec, il suffit de le couper en deux et de l'ouvrir comme une noix de coco pour en dégager le légume. Les deux coques sont ensuite resoudées avec des morceaux de papier. Les "cicatrices" sont masquées avec du papier. Le tout est recouvert par une dernière couche de papier d'emballage couleur chanvre.

Sortir une ancienne couronne réalisée avec des branches de vignes.

Y faire courir quelques rameaux de lierre.

Couper les hortensias Annabelle avant qu'ils ne soient fanés.

Ajouter quelques fruits de houblon.

Chacune de ces fleurs d'hortensias est une vraie oeuvre d'art : teintes délicates, subtiles dégradés du vieux rose au vert. Traditionnellement séchées en bouquets, elles m'ont inspiré un tableau éphémère. Inspiration land art.

Cadre de récup' patiné, tissu tendu, pétales collés.

Ce week-end, il y avait un cadeau dans ma boite aux lettres. C'est vrai, les petits cadeaux entre blogueuses sont fréquents sur la blogosphère. Mais jusqu'à présent, je les regardais avec envie. Je me disais que ces blogueuses avaient de la chance de partager ainsi de telles marques d'amitié. Et bien voilà, moi aussi j'ai reçu ma marque d'amitié. Mon premier cadeau de blogueuse. C'est un joli calepin que j'avais admiré ici. Alors un grand merci à toi Céline, pour ta générosité. Je réfléchis intensément à la façon de te remercier de manière plus concrète.

Cogito, ergo sum (Je pense, donc j'existe)

Avant/après : la vitrine de ma grand-mère a pris un coup de jeune avec une patine et une calligraphie latine en rustica.