C'est en voyant une planche de travail de Kitty Sabatier que j'ai eu envie de dessiner cette trente-quatrième page de mon carnet de citations.

 Oui, l'eau coule et l'arbre attend. Elle coule au creux de la terre. Elle coule dans la chair de l'arbre et l'arbre attend.

 Le texte de Guillevic se prêtait bien à ce graphisme pouvant évoquer l'eau ou la sève qui coule mais aussi un entrelacs de racines.

Découverte cet été chez un galeriste à Paimpol, je suis tombée sous le charme de cette artiste : Albane de Saint-Rémy. 

J'ai été séduite par la poésie de ses tableaux, le mystère émanant de ces silhouettes féminines, la délicatesse des couleurs.

Après les fleurs en fil de fer, voici un coeur réalisé d'après les conseils de mon amie créatrice Regula Angerer.

Après quelques semaines dans le jardin, il a pris une belle couleur rouillée que vient rehausser le givre du petit matin. L'hiver s'installe en Alsace.

Il reste quelques fleurs dans le jardin ; assez pour en faire un petit bouquet. La vedette de celui-ci s'appelle Honorine Jobert, c'est une anémone du Japon. Fragile, les premiers gels lui ont déjà été fatals. Heureusement, celles-ci ont été sauvées et photographiées juste à temps !

Il est des moments où les mots paraissent impuissants à consoler ...

... même ceux de Khalil Gibran.

Cet été, M. Coeur cannelle a récupéré un petit lit en fer forgé dans lequel son papa a dormi quand il était petit. Impossible de l'utiliser en l'état, ses montants étaient trop hauts. Il fallait trouver une idée pour le mettre en valeur. Et pourquoi pas un banc deux places ?!

Aussitôt dit, aussitôt fait. M. Coeur cannelle sort ses outils : quelques découpes par ci, quelques soudures par là et voilà notre joli lit devenu banc.

La semaine dernière, je vous présentais le livre crée pour ma copine Catherine. Quand elle a fêté son départ à la retraite, elle m'a demandé de réaliser quelques bouquets pour décorer sa table de fête.

Elle souhaitait des couleurs neutres et aucune dépense. Consignes respectées avec le choix du blanc pour la couleur. Pour le côté financier, c'était plus difficile car il y avait peu de fleurs blanches dans le jardin en ce début juillet. Mais la nature regorge de trésors. Parmi mes préférés, les ombellifères et plus précisément la Queen Anne's lace ou daucus carota.

Deux boules d'hydrangéa Annabelle, deux têtes d'ail, quelques fleurs de clématite sauvage et des feuillages du jardin ont fait le reste.

Un départ à la retraite, c'est un moment important dans la vie d'une personne. C'est aussi un cap à passer pour les collègues qui restent. Ma copine et collègue Catherine est partie début juillet pour vivre un nouveau chapitre de sa vie. Quel plus beau symbole qu'un livre pour lui dire au revoir ?

Ce livre objet, je l'ai pensé l'hiver dernier et réalisé ce printemps. Vous en aviez déjà vu quelques extraits en mai.

Quand j'ai lu ce beau texte de Philippe Claudel : Ombellifères, j'ai tout de suite su que c'était le texte le plus approprié. Pour mettre en valeur ces mots, le choix des couleurs s'est naturellement porté sur le vert et le blanc. Je voulais quelque chose de léger, simple et élégant dans un écrin de chlorophylle.

Ce livre était aussi l'occasion de mettre en pratique toutes les techniques apprises au cours de mes derniers stages avec Liliane Buchi. De la chancelière et de la quadrata pour l'écriture. Du papier kraft enduit pour la couverture. Des lettres déformées et des traces. Mais aussi du gaufrage, des dessins et quelques collages. Merci à Arlette pour ses précieux conseils pour la réalisation de la couture du livre.

Je reviens ici sur la pointe des pieds avec une idée de recyclage. Prenez un vase en poterie. Il n'est pas nécessaire qu'il soit beau. Vous pouvez même le choisir moche, démodé voire abîmé. Achetez une bobine de ficelle de lin. Encollez le vase avec de la colle à bois et appliquez la ficelle de lin en l'enroulant autour du vase.

Voici un vase aux couleurs très naturelles qui sera toujours en harmonie avec ma déco.

Il est temps pour moi d'aller faire le plein de couleurs, de senteurs, de douceurs ... pour revenir très vite avec de nouvelles envies créatives. Bel été !

Chaque naissance est une occasion de laisser s'envoler un nouveau papillon. Celui-ci ira se poser sur la papier peint d'un petit Léon.

Je serais presque triste de le laisser partir car il s'accordait parfaitement bien avec les tons de cette plante grasse qui étire ses longues branches dans la véranda.

Connaissez-vous le travail de Claire Basler ?

Il n'est pas rare de voir ses toiles dans les magazines.

Son univers floral me parle. Peut-être encore plus en ce moment où mon travail m'emmène dans des champs d'ombellifères.

Quant à sa maison, ou plutôt son chateau, il est féerique.

Ce qui me plaît beaucoup, c'est de découvrir son atelier et sa façon de travailler. Allez faire un tour chez elle. Vous ne serez pas déçus.

Et si comme moi vous ètes fan, sachez qu'elle prépare un livre qui doit paraître cette année.

Cette belle clématite à la robe sombre et veloutée s'appelle Warszawska nike. Avec un nom aussi mystérieux, on l'imagine sortir d'un roman de Tolstoï et poser ses malles dans mon jardin. Ici, elle a trouvé un support à sa dimension. Elle s'enroule, s'appuie, se hisse au sommet de la fleur en métal installée l'année dernière.

Du rouge et du violet pour ce tableau effet patchwork. Des collages de papiers, de cartons et de fibres.

Un grand format qui devrait trouver sa place dans le salon. Mais il y a encore du travail.

Pour le moment, il sert de faire valoir à cette jolie plante trouvée dans une jardinerie. Si quelqu'un en connait le nom, je suis preneuse.

A petits pas, l'été s'invite chez moi.

Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez combien j'aime la récup'. Vous avez peut-être aussi remarqué que je m'amuse beaucoup avec mes abat-jour. En papiers collés, calligraphiés ou plein de boutons, je les accommode à toutes les sauces. J'ai récidivé avec ce dernier bricolage. Point de départ, une lampe en céramique beige et son abat-jour en soie. Pas terrible !

Et dans mes armoires, de vieux jeans, un coupon de chez Dentelles Oxydées (vous vous rappelez, en octobre dernier, je vous montrais déjà des coussins réalisés avec ces coupons) et de vieux papiers.

 Au final, un bricolage ultra facile pour un résultat qui me plait beaucoup. Une fois cousu en forme de tube, l'abat-jour a simplement été enfilé sur l'ancien. Quant au pied, je l'ai recouvert de morceaux de papier puis je l'ai protégé avec un vernis incolore mat. Reste à trouver une place pour cette nouvelle lampe. Me connaissant, elle va voyager régulièrement dans la maison au gré de mes humeurs.

Chinées l'été dernier dans les Vosges, elles ont trouvé leur place dans la véranda, à côté de ce joli trèfle bicolore.

Un jour du soleil, un autre jour de la pluie. Un jour dans le jardin, un autre jour à l'intérieur. J'en profite pour ressortir mes pinceaux. Objet du délit : un affreux classeur jaune et bleu.

Comme chaque fois, je l'ai d'abord recouvert de gesso. Ensuite, collage de pages de livres puis première couche de peintures acryliques. Habituellement, je travaille au pinceau plat, par petites touches. Mais lors du dernier stage de printemps avec Liliane Buchi, nous avons utilisé un tout petit morceau d'éponge plate. Un morceau de 2 x 4 cm que j'ai plié en deux pour une meilleure prise en main. Le résultat est beaucoup plus harmonieux car on voit moins les traits de pinceau.

J'adore ce moment de pure création où je mélange les couleurs pour obtenir des nuances à l'infini. Je ne sais jamais trop où je vais ni quand je m'arrêterai mais cette fois-ci, il y a des rondeurs ... et quelques graminées par ci par là. 

Il est possible que je reprenne un jour ce classeur car j'aurais bien vu un peu plus de calligraphie. Mais pour le moment, il va rester ainsi.

Du vert, des monotypes, des traces ... et des herbes folles.

Très inspirée par un texte de Philippe Claudel, je me perds entre les ombellifères du jardin pour une création pleine de chlorophylle.

Ce livre est un cadeau pour une amie. Vous ne verrez que quelques extraits pour le moment.