Résonance[s], c'est un salon européen des métiers d'art, organisé par la frémaa. C'était le week-end du 10 novembre à Strasbourg et j'y étais. 170 artistes. Des objets magnifiques. Des idées à s'en donner le tournis. J'avoue que les céramistes m'ont beaucoup impressionnée. Mais il y avait aussi du papier, du feutre, du métal, du bois, ... Pas toujours facile de prendre des photos. Les artistes sont parfois des gens méfiants. Focus sur une toute petite partie de mes coups de coeur.

Pour commencer, j'ai rencontré Alexandra Hajek, céramiste installée dans un village de potiers près d'Uzès. Vous connaissez mon goût pour la poésie des objets. Et bien là, j'ai été gâtée. Des fleurs, des robes, des galets, du blanc, du gris, ... un univers merveilleusement aérien. Une très belle découverte.

 Les poteries de Lévéjac m'ont touchée par la transparence de leurs réalisations. Des motifs graphiques et ludiques. Surprenant.

Chez Barbara Leboeuf, j'ai trouvé une mise en scène tout en poésie potagère pour des créations du quotidien légères et fragiles. Une visite sur son site vous fera découvrir l'artiste derrière l'artisan.

J'avais découvert le travail de Michèle Wagner dans un n° de la revue Côté Est. Elle s'y définissait comme une imagière et une dentellière de papier. Elle s'est appropriée une ancienne tradition populaire, celle du canivet. J'ai pu voir ses découpages en vrai. Une pure merveille de précision, de délicatesse. Quelques oeuvres traditionnelles mais surtout des formes très contemporaines. Une belle source d'inspiration.

Sur le stand de l'IEAC (Institut Européen des Arts Céramiques), un jeune créateur (à qui j'ai oublié de demander le nom) m'a touchée avec ces sculptures en terre peintes à la main. Opposition de la matière brute, épaisse, volumineuse et des arabesques, délicates et précieuses.

Le travail de Benjamine Guzzo est un travail sur les traces et la mémoire. Elle utilise essentiellement la peinture à la tempera (pigments liés à l'oeuf). Mais la création qui m'a le plus émue, c'est cette composition de tissus (anciens tissus de boulanger marqués par des années de contact avec la farine brulée) et de graines de Zanzibar.

Anna-Willi Highfield habite et travaille à Sidney. Elle utilise du papier de coton qu'elle colore à l'encre pour créer des sculptures d'animaux.

Imprimer des papiers en prévision de futurs collages. Choisir des tons gris bleu ... pour changer un peu.

Ici, avec du papier journal. On obtient des effets très intéressants. Il suffit ensuite de choisir son cadrage.

Ici, avec des feuilles d'un livre ancien de Molière. Certains d'entre vous reconnaîtront peut-être Le Misanthrope.

Je les ai admirées chez Kalifragili, sur Paperblog et aussi dans Mon carnet. J'ai eu envie de les réaliser. Le mode d'emploi est ici.

Bon bricolage !

C'est l'appel du printemps.

Une forte envie de verdure, de soleil et de mouvement.

Des papillons envahissent lentement la maison.

Les décorations de Pâques sont en préparation.

Quand ma copine Géraldine a donné naissance à sa jolie petite princesse,
je n'ai pas résisté au plaisir de lui réaliser cette collection de papillons.








       



Certains papiers utilisés sont des papiers faits maison, d'autres sont des papiers de scrap.

Une citation de Paulo Coelho, dans son livre "L'alchimiste", ici écrite en onciale.

"Dans la vie, tout est signe"

Trois petits cadres et puis s'en vont ...

Un hommage aux couleurs de ma cuisine : le prune.
Avec en vedette,
l'aubergine (solanum melongena),
l'artichaut (cyrana scolymus) et
la figue (ficus carica).

Un cadre, acheté chez notre ami suédois et dont le verre était cassé, m'a inspiré ce triptyque.

Les fonds sont réalisés avec du papier journal imprimé à l'acrylique. Les textes sont calligraphiés en Rustica, une écriture que je trouve très élégante. Les différents collages proviennent de livres anciens, pages de magazines et journaux.