Des formes douces, généreuses. Les courges, rapportées à la maison il y a quelques jours, sont le prétexte à un exercice graphique en noir et blanc. C'est l'envie du moment. Une interprétation plus contemporaine de l'automne.

 "Marchez doucement car vous marchez sur mes rêves."

                                               William Butler Yeats

 Calligraphie au pinceau en cursive gothique.

Une grande enveloppe prête à partir. Des collages, un tampon, du masking tape pour un esprit minimaliste. Je ne peux malheureusement pas vous montrer la calligraphie du destinataire.

"Il eut mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple,  à quatre heure de l'après-midi, dès trois heures, je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquièterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur. Il faut des rites."

Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry

Un texte magnifique à déguster à tout âge pour ses vertues hautement philosophiques.

 Une création inspirée du monde textile avec du tissu et des fils cousus.

C'est devenu une tradition. Avec le mois d'octobre, les courges, potirons et autres cucurbitacées entrent dans la maison. Ces gourdes pélerines sont très graphiques natures. Mais je leur réserve un autre sort. Il faudra être patients. Ce sera pour un autre jour ...

Fin septembre. Le jardin occupe tout mon temps libre. Il faut tailler les plantes qui s'écroulent, enlever les indésirables, diviser les vivaces, planter les bulbes de printemps. Mais surtout, il faut profiter. Profiter et faire le plein de couleurs, d'odeurs, de sensations. Faire des bouquets. Rapporter des branches et des mousses. Entortiller des branchages pour en faire des couronnes. Engranger l'été.

Abandonnés. Orphelins. Affamés. Trois petites boules de poils aux yeux à peine ouverts et à la démarche gauche. Voilà ce que nous avons trouvé dans notre jardin il y a un mois. Ils pesaient moins de 200 g. Quelques biberons plus tard, les voici prêts à vivre leur vie de chat. Un grand moment de bonheur.

Des caractères d'imprimerie chinés cet été, une nouvelle encre Sennelier violette ; il n'en fallait pas plus pour me faire sortir mon papier et mes plumes.

Les pluies des derniers jours nous emmènent doucement vers le début de l'automne. Des envies de thé, de feu dans la cheminée, de mousses et de lichens, de soupe de potiron et d'odeurs de champignons. Des envies de déco automnale. Un fois n'est pas coutume, je vous livre un petit secret de fabrication. Voilà comment je réalise des courges en papier mâché.

Etape 1 : recouvrir la courge de film alimentaire. Celui-ci empêchera le papier de coller au légume. Couper de petits morceaux de papier. Plus le légume de base est rond et plus les morceaux de papier devront être petits afin de mieux en épouser les courbes. Papier journal, papier de soie, papier d'emballage de chaussures, ... tout est bon. Plus le papier est fin, plus il faudra de couches pour rendre la courge solide. Par contre, plus il est épais et moins bien il épousera les courbes et reliefs. Le choix du papier dépend donc de la forme à reproduire. Préparer votre colle. J'utilise de la colle à bois que je dilue à 50% avec de l'eau. J'en prépare une bonne quantité que je garde dans un pot à confiture. Ainsi, je peux le fermer et le garde plusieurs mois si nécessaire sans qu'il dessèche.

Etape 2 : avec un pinceau, appliquer de la colle (colle à bois, colle blanche, colle à papier peint) sur une petite surface du film alimentaire. Appliquer un morceau de papier et le maroufler avec le pinceau. Procéder de la même façon sur toute la surface de la courge en veillant à croiser et superposer les morceaux de papier. Une fois cette première couche de papier appliquée, laisser sécher.

Etape 3 : reprendre la même opération jusqu'à complet recouvrement de la courge. Plus le papier choisi est fin et plus il faudra de couches. En général, j'applique ainsi trois à cinq couches. Lorsque le papier est bien sec, le découper avec un cutter sur toute la circonférence de la courge. Puis, l'ouvrir délicatement en veillant à ne pas déformer ou déchirer le papier. Ces trois premières étapes ne doivent pas excéder quelques jours, au risque de voir pourrir la courge servant de support. Cette précaution prise, une même courge peut servir plusieurs fois.

Etape 4 : repositionner les deux moitiés ainsi obtenues l'une sur l'autre de manière à reconstituer la courge. Utiliser de petits morceaux de papier encollés, positionnés régulièrement pour les maintenir ensemble. Une fois ces "rustines" sèches, la courge est assez solide. On peut alors fermer toute la ligne de séparation. Coller encore trois ou quatre couches de papier sur l'ensemble de la courge pour la rendre encore plus solide. Porter une attention toute particulière à la ligne de séparation pour faire disparaître la boursouflure de la cicatrice.

Votre courge est maintenant terminée. A vous de décider de la finition que vous voudrez lui apporter : une couche supplémentaire d'un beau papier, une peinture, de la calligraphie, un verni ... Celle-ci n'a pas encore été finalisée. Mais voici celles de l'année dernière.

Cet été, les chines ont été fructueuses. Trois dames-jeannes se sont ainsi retrouvées dans le jardin.

De nouveaux papiers imprimés cet été m'ont permis de réaliser des mail art. Quelques extraits.

Epistyle voulait deux créations format A4 pour réaliser la couverture d'un cahier. Thème demandé : l'école. Couleurs imposées : gris-bleu-beige. Et voilà ma réalisation. En échange, je pourrai choisir une de ses créations en papier et fil de fer. Je me réjouis !

Quand une simple boîte de chocolats en carton se transforme en paquet cadeau, cela donne la "Boîte à amour".

... tout le ciel est nécessaire.                  

Paul Claudel

 Carton encollé de pages de livres et de papier d'emballage. Papillon en pâte durcissant à l'air. Calligraphie en gestuelle à la gouache.

Dans une semaine, ma nièce Lili-Rose va à l'école. Elle entre en petite section de maternelle. Elle va avoir besoin d'un sac pour transporter les livres empruntés à la bibliothèque. L'occasion de sortir ma machine à coudre et de lui confectionner un sac un peu girly "comme pour une grande".

Ramassée dans les gorges du Tarn, cette collection de coeurs gardera longtemps pour moi la chaleur du bonheur. Le souvenir de ces moments passés avec Marie, Christine et les autres. Mes amis.

De jolis fruits généreusement offerts par ma voisine. Un compotier chiné ce dimanche dans les Vosges. Et dès demain, une bonne confiture au goût de soleil.

J'avais réalisé une couverture d'un cahier de jardinage fin juillet. Et puis, j'ai eu envie d'en faire un deuxième, dans lequel je noterai les jardins à visiter. Le voici.

 Je tiens à préciser que le dessin de la grenouille n'est pas de moi. C'est une  des nombreuses images que je glane à droite et à gauche.

Commencer ses vacances par la lecture de quelques vieux Marie Claire Idées a du bon. Cela donne de l'inspiration ... On y trouve de belles idées, mille fois vues mais jamais mises en application. Une fois n'est pas coutume, c'est encore le rangement qui va en bénéficier. Et si ces jolis motifs qui me font de l'oeil depuis plusieurs années finissaient sur mes boîtes d'archivage de revues ??! Ils leur donneraient quelques lettres de noblesse.

Chez moi, en Alsace, on a beau chercher, on ne trouvera jamais les couleurs de bord de mer : bleu, blanc, sable. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bleu. Chez moi, le bleu se fait campagne, avec beaucoup de vert. Un vert frais comme la rosée du matin.

Quelques fleurs d'hydrangéa dans une cafetière chinée l'été dernier. Quelques collages, réalisés l'été dernier aussi. Une créa de ma copine Cathy. Et voilà un petit coin de bleu dans ma maison.

 Je  vous laisse quelques temps pour trouver l'inspiration ailleurs. A très bientôt !

Décidément, ranger a du bon ! C'est en triant mes vieux habits que m'est venue l'idée de cette jupe de récup' dont je vous ai montré quelques détails il y a quelques jours.

Un pantalon en coton à la coupe démodée, une chemise trouée de M. Coeur cannelle, un jean trop court de mon fils. Ajoutez à cela un peu de calligraphie et une bonne dose d'inspiration. Et en quelques heures, voilà une nouvelle jupe dans ma garde-robe. Un instant couture que ne renierait pas ma grande amie couturière Wenekaa.