Voilà ! Le Père Noël a déposé sa hotte. Les invités sont repartis. Noël est passé. Restent les souvenirs ...

Une petite production calligraphique pour orner temporairement le mur du salon : un sapin de Noël !

C'est une belle découverte que je viens de faire sur la toile : l'Atelier du chat noir !

Rien que le nom de ce blog est déjà toute une promesse. L'Atelier du chat noir est l'atelier d'une fileuse. Que dis-je ? Une Artiste-Fileuse... Car c'est bien plus que de la laine qu'elle nous donne à voir sur son blog. Bien sûr, elle carde et file sa laine. Elle la teinte aussi. Puis elle la tricote, la crochète, la tisse, la coud.

Mais au-delà de ces gestes techniques, c'est dans un univers merveilleux et coloré qu'elle nous convie. Coloriste, elle s'amuse à faire des associations de couleurs improbables mais toujours harmonieuses. Poète, elle s'amuse avec les mots et baptise ses créations de noms emprunts de poésie et de voyages. Créatrice textile, elle invente des accessoires qui nous transportent de palais russes en camps tsiganes. Photographe, elle s'amuse avec la lumière qu'elle capte pour mettre en valeur ses créations.

Je ne sais pas si cela vous fait le même effet. Mais moi, elle me fait rêver ...

Petit avant-goût de Noël. J'ai voulu un retour aux sources de la lumière avec une déco en blanc et or. Mais je n'aime pas trop le doré. Il sera donc mat et associé à du blanc et des matières brutes : écorce de bouleau, fausse fourrure. Un Noël aux allures d'hiver russe.

Couleurs subtiles, formes fragiles. L'hiver est la saison des détails.

Le pinceau que l'on trempe dans la gouache blanche.

La plume qui glisse et crisse sur le papier.

Magie des courbes qui dansent, robes blanches sur fond noir.

Plaisir des mots qui se dessinent sur le papier.

En cours actuellement, des dizaines et des dizaines d'enveloppes calligraphiées en Chancelière. Des faire-part de mariage. Que du bonheur !

C'est très sympa d'envoyer des mail art. Mais c'est particulièrement excitant d'en recevoir. Voici les derniers trouvés dans ma boîte aux lettres. Je remercie infiniment leurs auteurs.

Celui de Richard Baudet, pour m'inviter à participer à celui sur les chiffres.

Celui de Geneviève Benoit, rédactrice en chef d'Interligne, revue en ligne de calligraphie.

Celui de Richard Baudet pour remercier ma fille d'avoir participé à son appel à mail art.

Et tout dernièrement, celui de [Pause-intemporelle].

"Il y a toujours un rêve qui sommeille." - Aragon

Une caisse de vin rapidement emballée dans du papier recyclé. La base est un joli papier kraft légèrement froissé trouvé chez ... mon boulanger. C'est le papier intérieur des sacs de farine. Encore un matériau "renouvelable".  Dessus, collage de vieux livres, partitions anciennes, essais de calligraphie gestuelle au cola-pen. Calligraphie en gothique bâtarde.

Ma copine Cathy est venue à la maison pour bricoler. Nous avons sorti nos pinceaux et nos tubes de peinture pour une après-midi créative. Mais elle n'est pas venue les mains vides. Elle m'a offert un adorable papillon en papier et fil de fer. Je ne me lasse pas de le regarder ... Merci CaThy !

Résonance[s], c'est un salon européen des métiers d'art, organisé par la frémaa. C'était le week-end du 10 novembre à Strasbourg et j'y étais. 170 artistes. Des objets magnifiques. Des idées à s'en donner le tournis. J'avoue que les céramistes m'ont beaucoup impressionnée. Mais il y avait aussi du papier, du feutre, du métal, du bois, ... Pas toujours facile de prendre des photos. Les artistes sont parfois des gens méfiants. Focus sur une toute petite partie de mes coups de coeur.

Pour commencer, j'ai rencontré Alexandra Hajek, céramiste installée dans un village de potiers près d'Uzès. Vous connaissez mon goût pour la poésie des objets. Et bien là, j'ai été gâtée. Des fleurs, des robes, des galets, du blanc, du gris, ... un univers merveilleusement aérien. Une très belle découverte.

 Les poteries de Lévéjac m'ont touchée par la transparence de leurs réalisations. Des motifs graphiques et ludiques. Surprenant.

Chez Barbara Leboeuf, j'ai trouvé une mise en scène tout en poésie potagère pour des créations du quotidien légères et fragiles. Une visite sur son site vous fera découvrir l'artiste derrière l'artisan.

J'avais découvert le travail de Michèle Wagner dans un n° de la revue Côté Est. Elle s'y définissait comme une imagière et une dentellière de papier. Elle s'est appropriée une ancienne tradition populaire, celle du canivet. J'ai pu voir ses découpages en vrai. Une pure merveille de précision, de délicatesse. Quelques oeuvres traditionnelles mais surtout des formes très contemporaines. Une belle source d'inspiration.

Sur le stand de l'IEAC (Institut Européen des Arts Céramiques), un jeune créateur (à qui j'ai oublié de demander le nom) m'a touchée avec ces sculptures en terre peintes à la main. Opposition de la matière brute, épaisse, volumineuse et des arabesques, délicates et précieuses.

Le travail de Benjamine Guzzo est un travail sur les traces et la mémoire. Elle utilise essentiellement la peinture à la tempera (pigments liés à l'oeuf). Mais la création qui m'a le plus émue, c'est cette composition de tissus (anciens tissus de boulanger marqués par des années de contact avec la farine brulée) et de graines de Zanzibar.

Un mail art pour Maria Rosalia, une fidèle lectrice qui me suit et me soutient depuis de nombreux mois. Elle habite au Portugal où elle crée des bijoux en céramique. Je vous invite à aller regarder ce qu'elle fait sur son blog : Esmaltes de alto fogo & Compa.

Elisabeth Couloigner est une femme avec laquelle je partage le même métier (l'enseignement) et l'amour de la calligraphie. Mais la comparaison s'arrête là. Elisabeth Couloigner est une vraie artiste, elle. Véritable touche à tout, elle a pratiqué la céramique, l'aquarelle, le pastel, ... Ses oeuvres trahissent une longue expérience picturale. J'aime les couleurs qui l'inspirent. Je suis impressionnée par ses compositions, bluffée par l'originalité des supports et des formats utilisés. J'aimerais savoir calligraphier comme elle. Vous l'aurez compris ; je suis complètement fan ! Si son univers vous touche, je vous invite à lui rendre visite sur son blog : L'ivre de lettres et de couleurs. C'est par ici !

Trésor magnifique : un gros nid fait d'un enchevêtrement de brindilles, de fibres, de plumes et de cartons. Une pure merveille de récup'art, version ornithologique. Quelques physalis du jardin. Et voici une déco tendance naturaliste. L'automne sera naturel et coloré.

Je réponds à l'appel à Mail Art lancé par Richard Baudet. Le thème est le CHIFFRE. Un thème qui m'a inspirée des couleurs toniques et une mise en page plutôt graphique ... Merci Richard car je me suis beaucoup amusée.

 Enveloppes faites maison. Peintures acryliques et gouache. Ecriture en gothique bâtarde.

Ma fille et ma nièce ont également planché sur le sujet et ont réalisé chacune une enveloppe. De la graine d'artiste ...

Lancez-vous et envoyez vos enveloppes à Richard Baudet, 298 avenue de Montolivet, 13012 Marseille. Format maxi  : A5 (160 x 230 mm) ; technique libre ; pas de date limite.

Les courges en papier mâché réalisées l'automne dernier ont repris du service. Une petite nouvelle s'est rajoutée à la collection. C'était une magnifique courge bleue de Hongrie qui avait réussi l'exploit de tenir une année entière sans pourrir. Paix à son âme !

Comme certaines d'entre vous, j'aime changer régulièrement ma déco. Cela me permet de rythmer les saisons et de ne jamais me lasser. Et parfois, c'est l'occasion de ressortir un tableau rangé depuis quelque temps. C'est le cas aujourd'hui. Il y a maintenant 3 ans, j'ai participé à un stage avec la calligraphe Nora Schwartz. Un stage très intense qui m'a libérée de l'angoisse de la page blanche. J'ai réalisé quelques toiles dont celle-ci. J'aime cette écriture en gros caractères.

Un message comme un cadeau à vous offrir. Un cadeau pour vous remercier. Voilà deux ans que j'ai commencé à remplir les pages blanches de ce blog. Deux années de partage, de rencontres, de chaleur, ... de bonheur.

Deux années qui ont profondément modifié le rythme de mes semaines. J'aime ces petits rendez-vous quotidiens (ou presque). Je me réjouis de votre présence silencieuse (certains ne disent rien, mais je sais que vous ètes passés). Je suis touchée par votre fidélité (une attention toute particulière à mes abonnés). Je me délecte de ces petits et jolis mots laissés comme un trace de votre passage. Je me nourris de toutes ces correspondances plus intenses qui se sont établies avec certaines d'entre vous.

Deux années qui ont aussi modifié mon regard sur le monde. Grâce à vous, je découvre chaque jour de nouveaux blogs, de nouvelles idées, de nouvelles créations. Je rencontre des bloggeurs aux personnalités très marquées, des façons de voir le monde différentes des miennes, des mots qui me font réfléchir. Le monde est rempli de gens extraordinaires et généreux. Il faut que cela se sache ...

Deux années qui ont modifié mon regard sur moi-même. Car tous ces petits mots, toutes ces statistiques (dont j'avais pensé qu'elles ne m'intéressaient pas), tous ces indices de visiteurs du bout du monde, tous ces abonnés qui apprécient suffisamment mon travail pour vouloir être mis au courant de mon actualité, ... je les reçois comme autant de marques d'affection. Et Dieu que c'est bon, tout cet amour ! Oh combien il m'aide à traverser les moments de doute.

Pour tout cela, je ne vous remercierai jamais assez !

Un coup de pub pour l'exposition de l'artiste Martine Molet-Bastien à la médiathèque d'Obernai (Alsace). C'est jusqu'au 31 octobre 2012 et c'est tout simplement magnifique. Des oeuvres délicates et sensibles, poétiquement mises en valeur par des cadres de ruche.

Du fil, des bouts de tissu, des images, des photos de personnalités, des mots, de l'écriture : les mêmes ingrédients que ceux utilisés par Stéphanie Devaux dont j'avais vu une performance en janvier. Des matériaux identiques, mais une sensibilité toute personnelle qui rend les oeuvres de Martine Molet-Bastien très différentes. Ici, c'est souvent la machine à coudre qui remplace les plumes et les pinceaux.

Chaque saison offre ses beautés. Il est vrai que j'aime beaucoup l'automne. Mais quand mon regard croise de grandes ombellifères, je ne résiste pas au plaisir d'en cueillir une brassée pour la maison. Encore un soupçon de vert avant que la déco ne prenne des couleurs  plus chaudes.