Tel était l'intitulé du stage proposé par Stéphane Alfonsi à l'atelier Courants d'arts, à Laxou. Trois demi-journées pour apprendre de nouvelles techniques et comprendre les secrets du "maître".
Je vais vous présenter les techniques apprises à travers un des tableaux réalisés. Le support est un carré de contreplaqué de 20 x 20 cm de côté et 10 mm d'épaisseur. Poncé, il peut ou non être recouvert de gesso. On aurait pu aussi utiliser du médium. L'avantage de ces supports en bois est qu'ils vont supporter les différents traitements (collages et peintures) sans se déformer.
Première étape : la peinture. On mélange du liant acrylique et de la peinture acrylique. On applique une première couche de ce mélange sur le support. On fait de même plusieurs fois de suite avec des couleurs différentes. Si la couche précédente est encore humide, les deux teintes vont se mélanger. Si elle est sèche, on verra la plus ancienne en transparence. Résultat pas très probant pour ce premier essai. Les effets sont sympas mais je ne maîtrise pas encore la technique. Difficile de voir les différentes couches en transparence.
Deuxième étape : le collage. C'est toujours le liant acrylique qui est utilisé, mais cette fois, pour ses propriétés de colle. Des papiers (pages de livres anciens, papiers d'emballage, pages de revues, ...) sont déchirés et collés sur le support déjà peint. Conseil de composition : les papiers doivent se toucher et certains doivent être en lien avec l'un des bords du support.
Troisième étape : nous sommes à la fin de la première après-midi de stage. Nous apprenons la technique du transfert. Une couche de liant acrylique (encore lui !!) est appliquée à l'endroit où l'on veut positionner le transfert. Avant qu'il ne soit sec, on applique le motif choisi (texte, image, noir & blanc, couleur, ...). On chasse bien l'air et on attend que ce soit bien sec. Le lendemain, nous mouillons légèrement le papier du transfert en frottant (tout en délicatesse) avec le doigt. Le papier fini par s'effriter, laissant apparaître l'encre emprisonnée dans le liant. Ici, j'ai choisi une image en couleur représentant un dessin d'une ville avec ses coupoles et ses murs blancs. Le transfert ne se voit pas du tout sur le fond foncé. On le voit mieux sur le papier imprimé.
Quatrième étape : cette première base nous a permis de tester les nouvelles techniques. Elle est alors travaillée. On ajoute de la peinture, des collages, des transferts, de la matière en suivant son inspiration. Certains papiers sont recouverts de peinture, d'autres non. Il peut arriver que le travail des premières étapes soit totalement recouvert. J'avoue être encore un peu timide dans ce domaine. Mes tableaux manquent cruellement de matière.
Cinquième étape : la calligraphie. Une technique où je devrais être un peu plus à l'aise. J'ai profité de la présence de Stéphane Alfonsi pour corriger certaines erreurs dans mon écriture. Il m'a aussi montré comment déformer les lettres, comme dans ses tableaux.
Et voilà le tableau terminé. Le positionnement de la calligraphie ne me plaît pas. Mais c'est un exercice de stage ...